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Péronne

En 1191, Philippe d’Alsace, comte de Flandre et seigneur de Péronne meurt. La ville est alors transmise à la couronne de France dont Philippe Auguste est le roi.

La cité médiévale se dote d’une défense à toute épreuve. Philippe Auguste implante à Péronne son château avec un donjon surnommé la « Grosse tour » qui est sa marque de fabrique. Le pourtour de la ville est défendu par des remparts dans lesquels s’intègrent les tours.

C’est dans cette configuration que la ville de Péronne est assiégée en 1536 par le Duc de Nassau, envoyé par Charles Quint à la tête du Saint Empire Romain Germanique établit dans les Flandres. Un siège dont les péronnais ressortent vainqueurs après avoir défendu la cité pendant 29 jours. Un siège rude, qui fera perdre des hommes, la « Grosse tour », et naître une héroïne de guerre : Catherine de Poix, qui le temps passant sera nommée Marie Fouré. François Iᵉʳ octroi en récompense à la ville des privilèges fiscaux et un P couronné sur le blason de la cité.

Par la suite, à l’époque moderne, la ville s’agrandit et se bastionne. Demi-lunes, forts d’arrêt et courtines entourent la ville. Sans compter sur la Somme elle-même, élément naturel et pièce maitresse de la défense Péronnaise.

Liens utiles

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Les incontournables

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  Historial de la  
  Grande Guerre 14-18  

Du château médiéval de Philipe Auguste érigé au début du 13ᵉ siècle, il reste les 4 tours en façade qui donnent sur la ville.

Péronne, ville de la Somme, ville frontière et place forte a connu de nombreuses batailles et guerres qui ont transformé la ville et son château.

Après le siège de 1536, le château perd sa « grosse tour ».

Puis, après la mise à feu par les Prussiens en 1870 de la ville, à laquelle s’ajoute la Grande Guerre, le château survit à travers des vestiges remaniés et restaurés par l’architecte des monuments historiques : Henri Moreau.

À présent et depuis 1980, s’adosse au château l’Historial de la Grande Guerre, qui est l’œuvre de l’architecte Henri Ciriani.

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L'église Saint-Jean-Baptiste

L’église gothique Saint-Jean-Baptiste créée au début du 16ᵉ siècle a, elle aussi, subit les affres de la guerre.

Inscrite au titre des monuments historiques comme le château, elle est restaurée également par l’architecte Henri Moreau.

En regardant sa façade de près, on repère les éléments contemporains et les pierres restantes dont les impacts de balle sont toujours présents.

L’église abrite la fresque de la Bonne Mort peinte en 1601. L’édifice est bercé par les lumières des vitraux de Jacques Gruber, maitre-verrier du tournant du 19ᵉ siècle. Ses vitraux pleins de vie se prêtent à la contemplation.

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   La Place Daudré   

La place Daudré offre un panorama de l’architecture éclectique de la Première Reconstruction : maison à pans de bois, classicisme, ou Art Déco, elles sont toutes présentes.

Sans oublier la reconstruction de l’hôtel de ville par l’architecte Jacques Debat Ponsan, clin d’œil à cette ville fortifiée par l’emploi d’échauguettes purement décoratives.

Éléments fortifiés

La porte de Bretagne

La discrète et belle porte de Bretagne est construite en 1607. Elle est la dernière porte d’entrée créée, mais aussi la dernière toujours en place aujourd’hui. Construite en briques et pierres, elle est finement décorée par des calepinages (dessins formés par l’utilisation de briques colorées) et la pierre sculptée.

Tympan brisé, pointe de diamant ou encore blason de la ville en sont le résultat.

La devise de Péronne est également présente : Urbs Nescia Vinci. « La ville jamais vaincue » gagnée lors de sa victoire en 1536.

Passé la porte, les anciennes fortifications s’offrent à la promenade.

Face à la porte se trouve le réduit, puis en avançant, les remparts qui donnent une vue sur le bastion royal qu’ils protègent.

L’espace dit du Fort Caraby

L’espace du Fort Caraby est un ensemble de fortifications modernes au nord-ouest de Péronne. Deux demi-lunes amènent aux forts d’arrêts Sainte-Radegonde et Caraby. Ce dernier, bien caché, est posé dans la Somme et près du chemin de passage.

Entre chaque demi-lune se trouve un batardeau. Le premier est asséché, le second toujours présent et coiffé de sa dame, c’est-à-dire une petite tour.

La Somme et le Paté Noyé

La Somme est un élément de fortification naturel et travaillé par les péronnais.

On y trouve encore le Pâté Noyé, un ouvrage en forme de demi-lune bâtit au-devant des anciens grands moulins de Péronne.

Aujourd’hui son aspect défensif a disparu sous la végétation qui lui donne l’apparence d’un îlot de verdure pour la faune et la flore. Son rôle était stratégique dans la défense des moulins, lieu essentiel de survie en cas de siège.

Autres sites en Santerre Haute Somme :

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Porte de Bretagne

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Fort Caraby

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Le Paté Noyé

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