Avesnes-sur-Helpes
Née vers 1080, bâtis sur un escarpement dominant la rivière de l’Helpe, Avesnes restera pendant 1000 ans au carrefour des Pays-Bas, de la Bourgogne et de la France.
La cité fortifiée d’Avesnes-sur-Helpe, est composée des vestiges de l’architecte Vauban. Au coeur du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, c’est son cachet particulier qui attire le touriste, le peintre comme l’historien. Elle est fondée par Wédric le Barbu au XIe siècle. En 1918, le Kaiser Guillaume II et le Maréchal Hindenburg y organisèrent la dernière offensive allemande.
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Ville fortifiée
À Avesnes-sur-Helpe, une particularité nous saute aux yeux : la pierre bleue remplace les briques des villes voisines, autant sur les fortifications que les habitations.
Parfois, c’est un doux mélange de gris-bleu et de rouge brique qui dessine l’horizon.
Lors du démantèlement de 1873, les portes de la ville ont été supprimées pour faciliter les transports. Pourtant, les deux tiers des fortifications sont toujours présents. Insoupçonnés, les remparts surgissent au cœur de la ville, accueillant autant les familles que les promeneurs. Souterrains, casemate, bastion sont visibles partout.
Avesnes-sur-Helpe conserve quelques stigmates du temps qui passe ; faisant part de l’évolution du Moyen Âge, des modifications apportées par Vauban, puis leur état actuel.
Ville incontournable du réseau des espaces fortifiés, il est intéressant de la mettre en relation avec Maubeuge et Le Quesnoy. Toutes trois cités Vauban, Avesnes est flanquée sur la roche, tandis que Le Quesnoy est construite sur les marais...
Le batardeau, sa dame et l'écluse
La sortie de ville par ce qui était le réduit de la porte de Mons