Le Quesnoy
La ville est née au XIIème siècle autour du château du comte du Hainaut. L'enceinte médiévale est transformée au début du XVIème siècle en une fortification bastionnée. En 1659, Le Quesnoy est officiellement française. Vauban modernise alors les remparts par un octogone régulier entouré de fossés inondables, dans lesquels il a implanté une douzaine d'ouvrages défensifs. Au XIXème siècle, l'architecte et général Raymond Adolphe Séré de Rivières apporte de nouvelles modernisations comme la Caserne Cernay sur l'emplacement de l'ancien château comtal, les casemates dans les bastions et l'hôpital de Siège.
Le Quesnoy n'est pas démantelée. Elle est le théâtre de la seule victoire néo-zélandaise durant la Première Guerre mondiale.
Aujourd'hui, les fortifications quercitaines font partie de la liste des villes fortifiée Vauban les mieux conservées de France. Le site fortifié est un magnifique espace de promenade en famille mêlant remparts, site de mémoire et espace naturel.
C'est dans le Parc naturel régional de l’Avesnois que se dresse comme une sentinelle la belle ville fortifiée du Quesnoy, non loin d'Avesnes-sur-Helpe et Maubeuge.
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Monuments historiques
Remparts de Le Quesnoy
Les remparts, ainsi que l'escarpe et la contrescarpe, les demi-lunes, les redoutes et les redans et les autres défenses isolées, font partie de l'enceinte fortifiée. Cet ensemble a été classé aux Monuments Historiques en mars 1944.
Porte de Fauroeulx
La porte Fauroeulx est la dernière porte intacte de la ville forte.
Elle remplace deux autres portes.
La deuxième, construite en 1769, était surmontée d'un fronton triangulaire, et ne permettait pas le passage des convois d'artillerie du XIXᵉ siècle.
Cette nouvelle porte à ciel ouvert répond à cette problématique, et inclus des passages pour les piétons de part et d'autre.
Éléments fortifiés
Au XVIIe siècle, Le Quesnoy est rattachée au royaume de France par le traité des Pyrénées.
La ville fortifiée possède encore aujourd'hui 8 bastions, dont les premiers sont construits par Charles Quint en 1659, ainsi que 4 portes.
Au total, la ville comptabilise 12 km de remparts.
Sous Louis XIV, Vauban est le moteur de la principale modernisation du plateau fortifié, composé de grès, de sable et de marécages.
Entre 1668 et 1673, il a fait d’une place hétérogène un octogone régulier, entouré de fossés inondables par un savant jeu de vannes et de batardeaux, dans lesquels il a implanté une douzaine d'ouvrages défensifs sur une enveloppe de huit bastions et chemins couverts.
En outre, Vauban décide de placer un guetteur sur le beffroi pour surveiller les avancées ennemies.
La poudrière du XVIIIe siècle et la Porte Fauroeulx, typique des villes fortifiées de la fin du XIXe siècle, ainsi que le bastion du Gard, transformé selon le système du Général Raymond Adolphe Séré de Rivières, sont des richesses du Quesnoy.
Deux casemates de cette époque, qui servaient à stocker la poudre et les armes sous terre, sont toujours visibles.
Séré de Rivières implante également un stand de tir, dans ce qui est appelé aujourd'hui le "Théâtre de verdure".
Par ailleurs, le Général du XIXe a aménagé les "4 bassins" (pédiluve, lavoir) ; permettant aux femmes de sortir de l'enceinte fortifiée sans protection militaire.
L’histoire de Le Quesnoy continue à la Première Guerre Mondiale, durant laquelle les Néo-Zélandais escaladent les remparts pour délivrer la ville.
Un jardin de la mémoire, dédié au 4 novembre 1918 est installé en contrebas du rempart.
En 2023, Le Musée Néo-Zélandais de la Libération – TE ARAWHATA a aussi ouvert ses portes, afin de mettre en lumière cette histoire méconnue par le grand public, mais importante pour les Quercitains.
Aujourd’hui, le site fortifié représente un magnifique cadre pour se promener en famille, de la base de loisirs de l’Étang du Pont Rouge, jusqu'au centre-ville.
Pont de la Porte de Fauroeulx
Remparts de Le Quesnoy