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Landrecies - Hôtel de Ville - crédits CCPM .JPG
Landrecies
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Landrecies

Occupée dès la Préhistoire, Landrecies tombe aux mains des seigneurs d'Avesnes au XIe siècle qui y font construire deux donjons successifs. L'un de ces seigneurs, Nicolas d’Avesnes, joue un rôle clé dans le développement de la ville en accordant une charte aux habitants.

Rattachée au comté de Hainaut, Landrecies subit les ambitions des rois de France, notamment avec l’incendie ordonné par Louis XI en 1477. François Iᵉʳ l’occupe et y installe des fortifications, mais elle repasse sous le contrôle de Charles Quint. Ce n’est qu’avec le traité des Pyrénées en 1659, signé entre Louis XIV et Philippe IV d'Espagne, que Landrecies devient définitivement française. Elle accueille alors un gouvernement militaire et voit ses fortifications renforcées par Vauban. Celles-ci succombent cependant aux assauts des bombardements des coalisés en 1794. Plus tard, la ville est reconstruite sur décret de la Convention et elle reçoit la Légion d'honneur en 1900.

Le XIXe siècle marque l'essor industriel de la ville avec l’implantation d’usines, la canalisation de la Sambre et le développement ferroviaire. À la fin du siècle, les remparts cèdent la place à de nouveaux quartiers.

Durant la Première Guerre mondiale, Landrecies est occupée et bombardée en 1918.

C'est à la seconde moitié du XXe siècle que la ville se modernise avec de nouveaux équipements.

Aujourd'hui, Landrecies valorise son patrimoine à travers plusieurs musées, affirmant ainsi son riche héritage historique.

Liens utiles

Monuments Historiques

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   Centre d'interprétation   
   du patrimoine   

Inauguré le 7 octobre 2006, cet espace est aménagé dans l’ancienne halle aux grains, située au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville de Landrecies.

Ce lieu, datant de la construction du bâtiment en 1739, a connu diverses transformations avant de retrouver son aspect d’origine grâce à une restauration minutieuse au début des années 2000. Il accueille aujourd’hui une exposition permanente dédiée à l’histoire de la commune. Parmi les pièces présentées, on peut admirer une couleuvrine du XVe siècle découverte en 1895 lors du démantèlement des fortifications, ainsi que divers objets militaires tels que des boulets et des grenades. Une œuvre du céramiste Raymond Corroyez y est également exposée.

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   Église Saint Martin   

Fondée au 12ᵉ siècle, cette ancienne abbaye prémontrée est un bel exemple d'architecture religieuse médiévale.

Cette abbaye est la deuxième dans l’Ordre de Prémontré, son abbé a plusieurs fois dans l’histoire de l’Ordre, présidé le Chapitre Général.

L'église abbatiale Saint-Martin, bien que partiellement détruite pendant la Révolution, conserve encore de belles parties architecturales, telles que le logis, le “vide-bouteilles” et les anciens bâtiments conventuels desservis par le cloître

Son allure impressionnante (35m de hauteur !) fait que nombre de visiteurs la confondent souvent avec la Cathédrale Notre-Dame.

L'église Saint-Martin est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1850.

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   Remparts de la cité   

La ville haute de Laon est entourée d’une série de remparts qui témoignent de l’importance stratégique de la ville au Moyen Âge.

Ces fortifications permettent de comprendre le rôle défensif de Laon, perchée sur sa colline.

En se baladant, on peut encore admirer plusieurs portes fortifiées comme la Porte d’Ardon, la Porte des Chenizelles, la Porte de Soissons (ou Soibert, nom du bourgeois qui finança sa construction), et redécouverte plus récemment, la Porte Saint-Georges qui menait à la partie marchande de la ville.

Les remparts de la cité sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1927.

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   Batterie Morlot   

Cette construction fait partie d’un ensemble de constructions autour de Laon (fort de Bruyères, fort de Mons-Laniscourt), dans le dispositif Séré de Rivières ; il s’agit d’une tour pour un télégraphe optique.

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   La Citadelle   

La construction a été ordonnée par Henri IV, en détruisant le quartier marchand de la ville ; le roi réprimait la ville ligueuse par cette fortification dont les canons étaient tournés vers la ville.

Éléments fortifiés

En gravissant la colline de Laon, on remarque que la ville haute est entièrement ceinturée par une muraille fortifiée de près de 7 km. La cité a commencé à se fortifier dès le IXe siècle, profitant de sa position stratégique sur une butte témoin, à 100 mètres au-dessus de la plaine, offrant une vue dégagée sur les ennemis potentiels.

 

La pierre nécessaire à la construction des remparts se trouvait en abondance sous la colline elle-même. C'est au XIIIe siècle que les remparts, tels qu'ils sont visibles aujourd'hui, ont véritablement pris forme.

 

Aujourd'hui, il n'y a plus besoin de défendre ces fortifications ; en "faire le tour" suffit.

 

La balade permet, entre autre, d'admirer quatre portes fortifiées qui subsistent, des vestiges discrets la ville au Moyen Âge et de son évolution : au Nord, les grandes plaines céréalières, au Sud, la vallée de l’Ardon, le chapelet des villages, et à l’horizon, le Chemin des Dames.

À visiter dans le même secteur :

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Porte d'Ardon

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Cathédrale de Laon

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