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Maubeuge

Maubeuge
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    Prise et saccagée 16 fois du IXe au XXe siècle, Maubeuge est brûlée à 90 % en 1940. Acquise en 1678 par le traité de Nimègue, Maubeuge évolue aux abords de la Sambre. C'est la seule ville des Hauts-de-France dont les remparts sont dédiés à la protection et à l’éducation animale : le Zoo de Maubeuge, c’est 60 espèces différentes et plus de 300 animaux qui occupent 7 hectares du site fortifié. La ville bénéficie d’un patrimoine remarquable dont il faut plonger aux origines pour comprendre les enjeux.

Le relief dans une ville fortifiée fait partie intégrante de l’architecture. Bastions, traverses, casemates, embrasures, fronts, fourneaux, souterrains, contre-mines, chemins couverts, contre-enfilades… Rien n’est laissé au hasard. L'association Renaissance Vauban et le Musée du Corps de Garde, œuvrent à transmettre l'histoire de la poliorcétique, et la mémoire de Maubeuge. Des travaux de restauration, en collaboration avec la collectivité sont mis en place comme par exemple la restauration des pilastres de la porte du côté du corps de garde. Le musée conserve sous sa superbe charpente ancienne, des objets collectés au fil du temps, témoignant de l’histoire militaire et des fortifications de Maubeuge. À l’étage, un parquet d’époque fera chavirer le cœur des nostalgiques. Au rez-de-chaussée, le plan relief du XIXe siècle permet de comprendre l’organisation des fortifications et la géométrie de la construction. Une iconographie témoigne de l’évolution de l’espace fortifié, dont la première enceinte date du XIIe siècle. 

Au XVIIe siècle, Vauban installe son système d’écluses et des casernes pour améliorer la défense de la ville et la vie des soldats.

À la fin du XIXe siècle, Séré de Rivières continue le travail de Vauban et vient réaménager le territoire autour des fortifications de Maubeuge. Le camp retranché pouvait alors accueillir jusqu’à 50 000 hommes. Cette capacité a d’ailleurs permis au général Joseph Anthelme Fournier de tenir les Allemands éloignés durant 15 jours, les faisant ainsi perdre la bataille de la Marne. À environ 6 km, une ceinture de fort de type Séré de Rivières est créée après la défaite de 1870.

En 1944, André Lurçat est nommé urbaniste et architecte en chef de la reconstruction sud de la partie Nord, dont Maubeuge (source) . En effet, la ville intra-muros fut incendiée par les Allemands le 6 mai 1940, il en profite donc pour concevoir un nouveau projet urbain. La reconstruction commence dès 1948, pour se terminer dix ans plus tard.

 

La Sambre passait à une époque, sous les remparts de Maubeuge. Le batardeau toujours présent, surélevé de sa dame, en est la preuve. Les rampes d’accès d’artillerie, qui permettaient aux machines traînées par les chevaux de grimper sur les plateformes de tirs, sont toujours visibles. En face du musée, de l’autre côté du pont dormant, on découvre la Porte monumentale de Mons construite en 1682. Il subsiste 15 portes monumentales de ce style en France, comme à Arras et à Lille.


Face à l’Office de Tourisme, installé sous la porte monumentale, une œuvre commémorative se dresse sur la place. Celle-ci rend hommage aux combattants de la bataille de Wattignies (Wattignies-la-Victoire) du 15 et 16 octobre 1793. Elle célèbre la victoire française, conduite par Carnot, Jourdan et Duquesnoy, face aux Autrichiens.

 

Les fortifications de l'ingénieur Vauban du XVIIe siècle, dont la Monumentale Porte de Mons, sont classées aux Monuments Historiques. Aux abords de Maubeuge, découvrez aussi Le Quesnoy et Avesnes-sur-Helpe.

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