top of page
portefauroeulx-lequesnoy.jpg

Le Quesnoy

Née au XIIe siècle autour du château comtal de Marguerite de Bourgogne (restauré et modifié par Vauban), la ville de Le Quesnoy conserve aujourd’hui toute sa structure du XVIIe siècle. Une chance de nos jours ! "Le Quesnoy", nom référence à la proche forêt de Mormal où des chênes furent plantés dès l’époque romaine.

En 1142, Baudouin IV y installe son château.

C'est dans le Parc naturel régional de l’Avesnois que se dresse comme une sentinelle la belle ville fortifiée du Quesnoy, non loin d'Avesnes-sur-Helpe et Maubeuge.

Liens utiles

Monuments historiques

fortifications-lequesnoy.jpg

  Remparts de Le Quesnoy  

Les remparts, ainsi que l'escarpe et la contrescarpe, les demi-lunes, les redoutes et les redans et les autres défenses isolées, font partie de l'enceinte fortifiée. Cet ensemble a été classé aux Monuments Historiques en mars 1944.

porte faureoulx.jpg

     Porte de Fauroeulx     

La porte Fauroeulx est la dernière porte intacte de la ville forte.

Elle remplace deux autres portes.

La deuxième, construite en 1769, était surmontée d'un fronton triangulaire, et ne permettait pas le passage des convois d'artillerie du XIXᵉ siècle.

Cette nouvelle porte à ciel ouvert répond à cette problématique, et inclus des passages pour les piétons de part et d'autre.

Éléments fortifiés

Au XVIIe siècle, Le Quesnoy est rattachée au royaume de France par le traité des Pyrénées.

La ville fortifiée possède encore aujourd'hui 8 bastions, dont les premiers sont construits par Charles Quint en 1659, ainsi que 4 portes.

Au total, la ville comptabilise 12 km de remparts.
 

Sous Louis XIV, Vauban est le moteur de la principale modernisation du plateau fortifié, composé de grès, de sable et de marécages.

Entre 1668 et 1673, il a fait d’une place hétérogène un octogone régulier, entouré de fossés inondables par un savant jeu de vannes et de batardeaux, dans lesquels il a implanté une douzaine d'ouvrages défensifs sur une enveloppe de huit bastions et chemins couverts.

En outre, Vauban décide de placer un guetteur sur le beffroi pour surveiller les avancées ennemies.


La poudrière du XVIIIe siècle et la Porte Fauroeulx, typique des villes fortifiées de la fin du XIXe siècle, ainsi que le bastion du Gard, transformé selon le système du Général Raymond Adolphe Séré de Rivièressont des richesses du Quesnoy. 

Deux casemates de cette époque, qui servaient à stocker la poudre et les armes sous terre, sont toujours visibles.
Séré de Rivières implante également un stand de tir, dans ce qui est appelé aujourd'hui le "Théâtre de verdure".

Par ailleurs, le Général du XIXe a aménagé les "4 bassins" (pédiluve, lavoir) ; permettant aux femmes de sortir de l'enceinte fortifiée sans protection militaire.

L’histoire de Le Quesnoy continue à la Première Guerre Mondiale, durant laquelle les Néo-Zélandais escaladent les remparts pour délivrer la ville.

Un jardin de la mémoire, dédié au 4 novembre 1918 est installé en contrebas du rempart.

En 2023, Le Musée Néo-Zélandais de la Libération – TE ARAWHATA a aussi ouvert ses portes, afin de mettre en lumière cette histoire méconnue par le grand public, mais importante pour les Quercitains.

Aujourd’hui, le site fortifié représente un magnifique cadre pour se promener en famille, de la base de loisirs de l’Étang du Pont Rouge, jusqu'au centre-ville.

lequesnoy.jpg

Pont de la Porte de Fauroeulx

lequesnoy-remparts.jpg

Remparts de Le Quesnoy

À visiter dans le même secteur :

bottom of page